Le 2 mars 2022, la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2) ont approuvé un accord qualifié d’historique pour mettre fin à la pollution plastique et conclure un traité international juridiquement contraignant d’ici 2024. Les associations représentatives de l’industrie du monde entier se sont regroupées pour communiquer leur soutien à cette démarche… en indiquant les principes dans lesquels, pour elle, elle devrait s’inscrire.
Lors de cette Assemblée des Nations unies pour l’environnement qui s’est tenue à Nairobi, au Kenya, du 28 février au 2 mars 2022, les chefs d’État, ministres de l’environnement et autres représentants de 175 pays ont approuvé cette résolution qui entend, par un traité négocié d’ici 2024, lutter contre la pollution plastique en prenant en compte le cycle de vie complet du plastique, depuis sa source jusqu’à la mer.
Pour rappel, la production de plastique a augmenté de façon exponentielle au cours des dernières décennies et représente aujourd’hui quelque 400 millions de tonnes par an, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2040.
Le soutien de l’industrie cosmétique mondiale
Pour n’être pas la principale contributrice à ce type de pollution, l’industrie cosmétique sera forcément impactée par les mesures contraignantes qui pourraient être décidées dans le cadre du futur traité. Elle n’a donc pas tardé à faire entendre sa voix, dans un communiqué communiqué approuvé par quatre associations régionales et 33 associations nationales représentatives du secteur.
Ce texte rappelle d’abord que l’industrie cosmétique a déjà “pris des engagements fermes tout en prenant des mesures progressives en faveur de la transition vers une économie circulaire et de l’élimination de la pollution par les …