La Conférence Annuelle de Cosmetics Europe (Fédération des entreprises cosmétiques européennes) s’est tenue les 12 et 13 juin à Bruxelles. Elle avait pour thème “Les nouveaux horizons”, mais s’est ouverte sur une session largement dominée par un sujet qui semble plutôt boucher l’horizon de l’industrie cosmétique depuis maintenant plusieurs années : le débat sur la sécurité des ingrédients. Face à Salvatore D’Acunto, de la Commission européenne, et de Gerald Renner de Cosmetics Europe, Monique Goyens, du BEUC, a ainsi porté la voix, un peu dissonante, des consommateurs. Points chauds de la discussion : les CMR, les perturbateurs endocriniens et l’étiquetage dématérialisé des allergènes des parfums.
À tout seigneur tout honneur, c’est Salvatore D’Acunto, chef de l’Unité en charge des produits cosmétiques à la Commission européenne, qui a ouvert cette première session plénière de la Cosmetics Europe Annual Conference (Conférence Annuelle de Cosmetics Europe).
Le “bon travail” de la Commission
Il a rappelé le “travail intense” effectué par ses services au cours des 12 derniers mois, qui a abouti, entre autres, à l’adoption de huit règlements modifiant les annexes “Ingrédients” du Règlement Cosmétiques 1223/2009 (dont un introduisant un nouveau conservateur) et à celle du glossaire sur les ingrédients, à l’adoption d’une liste de potentiels perturbateurs endocriniens dont l’évaluation est prioritaire accompagnée d’un appel à données lancé en mai, au lancement de la consultation sur l’étiquetage dématérialisé des allergènes de parfumerie.
Autres concrétisations encore à venir : le rapport annuel sur l’expérimentation animale qui devrait encore une fois conclure au bon respect de la mesure, la mise à jour du catalogue des nanomatériaux et une revue du Règlement Cosmétiques sur ce thème, la finalisation du deuxième Règlement CMR…
Salvatore D’Acunto a également salué les efforts du secteur cosmétique pour réduire les microplastiques et s’est félicité de la qualité du dialogue entre l’industrie et le …