Dans sa réponse à la consultation de la Commission européenne sur la définition d’un nanomatériau, l’ANSES appelle à ne pas exclure de cette définition certains nanomatériaux qui pourraient pourtant être problématiques pour la santé humaine et l’environnement. Pour l’Agence, cette définition doit être “la plus englobante possible et définir de façon unique les nanomatériaux en s’appuyant sur des critères physico-chimiques”.
Communiqué de l’ANSES
Dans l’Union européenne, la définition des nanomatériaux varie en fonction des secteurs d’activité. La Commission européenne a lancé une consultation publique pour réviser la définition des nanomatériaux en vue d’une éventuelle harmonisation. Dans sa réponse, l’ANSES appelle à ne pas exclure de cette définition certains nanomatériaux qui pourraient pourtant être problématiques pour la santé humaine et l’environnement.
Utilisés dans la composition d’une grande variété de produits de la vie courante (aliments, cosmétiques, médicaments, etc.), les nanomatériaux soulèvent de nombreuses interrogations sur les risques que leur présence peut générer, aussi bien pour la santé humaine que pour l’environnement.
Aujourd’hui, l’Union européenne définit les nanomatériaux comme des matériaux dont la taille ou la structure comporte au moins une de ses trois dimensions comprises entre 1 et 100 nanomètres environ. Dans les faits, cette définition peut varier en fonction des secteurs d’activité. Par exemple, un même matériau ne sera pas considéré comme nano dans les denrées alimentaires alors qu’il sera identifié comme tel dans les produits cosmétiques.
En prévision d’une éventuelle révision, la Commission européenne a lancé une consultation publique du 6 mai au 30 juin 2021 sur l’intérêt de réviser les termes de la définition et d’envisager des déclinaisons …