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jeudi 22 septembre 2011Actus

Parabens : pourquoi tant de haine ?

©L'Observatoire des Cosmétiques

L’édition 2011 du Beyond Beauty, salon dédié à la cosmétique, s’est tenue du 12 au 14 septembre. L’occasion pour Laurence Wittner, rédactrice-en-chef de L’Observatoire des Cosmétiques, d’y donner une conférence sur un thème d’actualité s’il en est : les parabens. Avec une question en guise de fil conducteur : comment les parabens sont passés du statut de "meilleurs conservateurs disponibles" à celui de "ingrédients à bannir sans discussion"… La salle, comble 10 minutes avant le début de son intervention, n’a pas pu accueillir toutes les personnes intéressées par cette présentation. Si vous l’avez manquée, la voici, comme si vous y étiez.

Temps de lecture
~ 26 minutes

Il faut d’abord préciser qu’il n’y a pas UN paraben, mais bien DES parabens, différenciés, notamment du point de vue chimique, par la longueur de leurs chaînes alkyles.

Parmi les plus utilisés par l’industrie cosmétique, on peut ainsi classer les parabens en fonction de leur chaîne alkyle, de la plus courte à la plus longue : Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben, Isopropylparaben, Butylparaben, Isobutylparaben.

Tous sont des conservateurs antibactériens , et donc utilisés pour protéger les produits cosmétiques des proliférations bactériennes et microbiologiques qui pourraient constituer un danger pour la préservation du produit et la santé des consommateurs.

Les parabens sont utilisés, et très largement, depuis le début des années 30.

Ils sont connus pour être très efficaces, faciles d’utilisation pour les formulateurs (notamment parce qu’ils "n’abîment" pas les textures), et sont considérés comme sûrs d’emploi : leur potentiel allergisant est très faible, et bien moins important en tout cas que celui de nombre d’autres conservateurs .

Comme tous les conservateurs , ils sont soumis à des restrictions d’utilisation par la réglementation cosmétique.
Leur concentration maximale est ainsi limitée à :
• 0,4 % du produit fini quand ils sont utilisés seuls
• 0,8 % du produit fini quand ils sont utilisés …

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