À l’heure où de plus en plus de consommateurs cherchent des alternatives aux sels d’aluminium qui font l’efficacité des déodorants antitranspirants, beaucoup se tournent vers les solutions naturelles, et particulièrement vers la pierre d’alun. Attention, mettent en garde plusieurs scientifiques : ce n’est pas parce que la pierre d’alun (sel double d’aluminium et de potassium) est une substance naturelle qu’elle ne possède pas les propriétés des sels d’aluminium utilisés en cosmétique. Explications.
"Déodorant à la pierre d’alun sans sels d’aluminium", affirment haut et fort de nombreuses étiquettes cosmétiques. "FAUX !", s’indignent plusieurs chercheurs, toxicologues, biologistes et chimistes, "cette affirmation est mensongère !".
"La pierre d’alun naturelle, c’est de la nature pure dans les déodorants et elle est inoffensive", affirment ses défenseurs. "C’est la pierre d’alun synthétique qu’il faut éviter. De plus, elle ne bouche pas les pores mais régule simplement la transpiration". "FAUX !", rétorquent les scientifiques, "ce n’est pas parce qu’elle est naturelle qu’elle n’a pas les propriétés des sels d’aluminium !".
"La pierre d’alun est sans danger du fait de sa structure moléculaire chimiquement très stable, et elle ne peut pas libérer d’aluminium susceptible d’être absorbé par les cellules", entend-on encore. "FAUX !", affirment les chercheurs, détaillant les processus chimiques qui démentent cette affirmation.
Depuis plusieurs années, interpellé par la composition de la pierre d’alun et sa teneur en aluminium, L’Observatoire des Cosmétiques appelait à la prudence et préconisait à son égard le principe de précaution. Mais, en l’absence d’études scientifiques spécifiques sur les mécanismes d’action de la pierre d’alun, comme sur l’éventuelle pénétration transcutanée de son aluminium, n’allait pas plus loin.
Jusqu’à cet élément nouveau, fourni par les Pr. Roger Deloncle …
