Chaque année, en clôture du congrès réglementaire de Chartres, l'équipe de la FEBEA au grand complet a répondu à bâtons rompus aux questions préparées par les congressistes durant les deux jours de conférences. Au menu de cette édition 2017 : l'étiquetage et la liste INCI, le contenu du DIP, la cosmétovigilance, les tests sur animaux, le bio, l'évaluation de la sécurité, la nouvelle déclaration d'établissement et, bien sûr, le sujet chaud du moment : les ingrédients en "danger", comme les nanos ou les CMR…
Étiquetage
Nom du produit
• Pour une raison de manque de place ou pour une exigence marketing, on peut être amené à tronquer le nom sur le packaging primaire. Est-ce qu’un écart de nom de produit entre le pack primaire et le pack secondaire constitue une non-conformité ?
Oui.
Catégorie du produit
• Peut-on qualifier un produit par exemple d’huile lavante ou de crème lavante sur la seule base de l’aspect, ou faut-il que le produit contienne une part d’huile ou une part de crème ?
C'est une question récurrente : peut-on appeler un produit "Huile" s'il n'y a pas d'huile dedans…
Il est raisonnable de prévoir au minimum un test consommateur qui conclut que, pour le consommateur, c'est de l'huile. Il n’y a pas de texte qui encadre cette appellation mais il faut tout de même que le rendu soit pas perçu par le consommateur comme huileux.
Date d'expiration
• Dans quels pays une date d’expiration sur les produits ayant une durée de vie de plus de 30 mois est-elle obligatoire ?
Pour les produits dont la durée de vie est supérieure à 30 mois, le Qatar exige que la date d’expiration soit indiqué sur le packaging, et exclut la possibilité d'ajouter un sticker : il …
