Le remplissage des produits cosmétiques sur la chaîne de fabrication peut n'apparaître qu'une étape banale et relevant du seul sous-traitant. Sa maîtrise est pourtant une exigence légale, et souvent délicate… pouvant avoir des conséquences sur l'image de la marque alors qu'elle n'engage que la responsabilité du conditionneur. Pour sensibiliser sur les manquements (assez nombreux), reposer le cadre réglementaire et faire le point sur les solutions techniques, la FEBEA a organisé une session de conférences le 2 février 2015. Compte-rendu.
C'est Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, qui a introduit les débats en rappelant que la maîtrise du remplissage des produits est importante à plusieurs niveaux.
• C'est d'abord une promesse faite au consommateur : quand on affirme qu'on vend un produit de 50 ml, il vaut mieux qu'il y en ait 50 ml… d'autant que ce point peut être contrôlé…
• C'est aussi une économie de matière : on n'a pas toujours la possibilité de compléter des contenants insuffisamment remplis, ce qui oblige à les jeter… Et quand ça déborde, le résultat est le même : perte sèche.
• C'est enfin aussi parfois une contrainte du donneur d'ordre, reliée à un cadre réglementaire bien précis.
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Bien remplir est une exigence de qualité
", a conclu Anne Dux, en rappelant que l'entreprise peut choisir comment elle procède pour y faire face.
Une exigence… assez mal respectée
La parole a ensuite été donnée à Michel Guerrier, Directeur départemental de la DGCCRF Seine-Maritime.
Qui a commencé par un constat assez peu positif, en détaillant les taux de non-conformité des contrôles métrologiques relevés en 11 ans, sur 10 297 contrôles au total :
• 20,2 % pour …
