16374 brevets d’invention sont actuellement enregistrés avec le mot clé "Cosmétique" dans la base de l’INPI. Ils concernent aussi bien un actif, une composition, un applicateur qu’un dispositif ou une partie du packaging. Mais en quoi sont-ils utiles à la concurrence ? Pourquoi la veille brevets est-elle facile à mettre en place pour les entreprises et pour quelle finalité ? Une session de conférences tenues lors du dernier salon PCD a fait le point sur le sujet. Compte-rendu.
Le salon PCD (Packaging of Perfume, Cosmetics and Design) qui s’est tenu à Paris les 4 et 5 février ne pouvait pas ne pas aborder le thème de la veille Brevets, tant les innovations déposées en matière de packaging et les résolutions de contraintes qu’elles apportent impactent le secteur. Trois intervenants se sont relayés lors d’une session de conférences sur le sujet. Benoît Lejeune, responsable Brevets Packaging chez Chanel Parfums Beauté, mandataire agréé auprès de l’Office Européen des Brevets, inscrit sur la liste Spéciale de l’INPI spécialité Brevets ; Bernard Clerget, Responsable Propriété Intellectuelle et Innovation chez Albea et Yann de Kermadec en charge de l’innovation au sein du groupe Bernard Julhiet.
Qu’est-ce qu’un brevet ?
Benoît Lejeune a commencé sa présentation en rappelant la définition d’un brevet : "
Un brevet est un titre de propriété qui donne à son déposant/inventeur la possibilité d'exploiter une invention de façon exclusive pendant une durée maximale de 20 ans"
.
Mais en contrepartie de cette exclusivité, "
le déposant doit communiquer l'objet de son invention à la collectivité pour permettre au public d'accéder aux informations qui ont été découvertes, et ceci, afin de stimuler l'innovation et de contribuer à la croissance économique …