Les appareils de mesure sont des instruments sensibles, qui doivent être vérifiés régulièrement pour répondre aux impératifs de la métrologie légale, mais également aux exigences de qualité qui découlent des Bonnes Pratiques de Fabrication. Lors des premières Rencontres de la Qualité Cosmétique, organisées le 30 mars par l'IFIS et la FEBEA, Jean-Pierre Guidot, Responsable des audits pour le département Qualité, Sécurité, Environnement de L'Oréal, a fait le point sur le sujet.
En commençant son intervention, Jean-Pierre Guidot a souligné que son but n'était pas d'être parfaitement exhaustif sur tout ce qui concerne la métrologie, mais de faire le tour de ce qu'il est nécessaire de connaître au niveau de la qualité quand on est garant de la métrologie dans une entreprise cosmétique.
Métrologie légale vs métrologie BPF
En France, la métrologie légale est du ressort de la DGCCRF qui en définit les règles de façon à assurer la loyauté des transactions commerciales pour tout ce qui concerne les instruments de mesure et les opérations de mesurage : concrètement, a explicité l'intervenant, "si un fabricant vend un flacon de 200 ml, il doit prouver que son flacon contient bien 200 ml de produit".
Ainsi, chaque instrument de mesure utilisé dans le cadre d'échanges commerciaux fait l'objet d'une réglementation stricte. La DGCCRF a mis au point un texte pour encadrer la métrologie légale, le NOR : RNC141921X "Guide de bonnes pratiques concernant les modalités du contrôle métrologique interne à réaliser par les emplisseurs et importateurs de produits emballés".
La métrologie légale intervient également dès que le sigle "e" est apposé sur un emballage puisqu'il signifie que le fabricant s'engage à être conforme à …