En tant que développeur, on fait face à des demandes de développement très variées, et parfois déroutantes. Force est de constater que certains clients ne manquent pas d’imagination ! Pour clore notre trilogie sur le métier complexe et stressant de chargé/responsable des affaires réglementaires, voici un coup de projecteur sur ce qui peut facilement générer des sueurs froides chez le Service Réglementaire (et parfois, c’est même bien plus que ça !).
L’analyse d’un cahier des charges en bonne et due forme est primordiale afin d’analyser la complexité technique et réglementaire du dossier. Si, pour le client, le cahier des charges peut être considéré comme une lettre au Père Noël, ce n’est pas le cas pour les développeurs. Revenons sur quelques points critiques…
Les zones de commercialisation du produit
Maitriser la réglementation européenne est une chose, maitriser la réglementation internationale en est une autre ! Par défaut, le “non-sachant” se réjouit à l’idée de commercialiser son produit à travers toute la planète, mais il peut facilement oublier que le produit souhaité peut ne pas être considéré comme un cosmétique dans un autre pays, ou que tel actif à x % peut être interdit, ou réglementé, pour l’application souhaitée.
Le client pense souvent qu’il existe des listes toutes faites d’ingrédients autorisés et qu’avec un coup de baguette magique, la solution est trouvée !
La réalité est toute autre, car une conformité n’est pas qu’un “ok” pour un INCI, elle dépend aussi des allégations sur l’étiquetage et les supports de communication, et surtout évolue dans le temps !
-> Le produit “Monde” peut créer ainsi quelques frayeurs (mon produit sera-t-il conforme pour le marché …