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mardi 10 avril 2018International

Passeport pour le Japon (3/3) : le cadre réglementaire japonais

Logo Business France et drapeau japonais

Avec sa mentalité particulière et ses circuits de distribution spécifiques, le marché cosmétique japonais a des caractéristiques qu’il faut bien assimiler avant d’entamer toute démarche d’export. À connaître également : les normes réglementaires particulières, qui touchent aussi bien la définition d’un cosmétique que les règles de composition d’un produit. Le Workshop organisé le 20 mars 2018 a été l’occasion pour Business France de donner de donner aux entreprises françaises les clés pour réussir à s’implanter au Japon.

Temps de lecture
~ 12 minutes

C’est Farah Fliti, Chef de projet Informations réglementaires Asie (hors ASEAN) et Océanie de Business France, qui a abordé la partie réglementaire.
La règlementation relative aux produits cosmétiques relève de la compétence du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales”, a-t-elle rappelé, “communément désigné par ses initiales anglais, MHLW, pour Ministry of Health, Labour and Welfare”.
Ce type de produits est régi par la PMDL, la Pharmaceuticals and Medical Devices Law, qui encadre chaque aspect de l’importation et la détermination de la catégorie à laquelle appartiennent les produits, à savoir cosmétiques ou quasi-drugs.

Cosmétique, quasi-drug : définitions

Au Japon, les produits de beauté sont classés en deux catégories.

Les cosmétiques

Ce sont les produits ayant une action superficielle, “destinés à être appliqués sur le corps pour nettoyer, embellir, mettre en valeur, modifier l’apparence et maintenir la bonne santé du corps, de la peau et des cheveux”.
Si on s’arrête là, cette définition ressemble assez fortement à celle qui s’applique aux …

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