Il repose sur le principe d’une approche globale qui prend en considération le cycle de vie du produit à partir de l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, et l’utilisation jusqu’à son recyclage ou son l’élimination après usage. La qualité et l’usage, ainsi que l’emballage dans le cas d’une certification de produits, sont également pris en compte.
Il peut concerner toute une série de produits et services, allant des appareils électriques à la bureautique, en passant par l’habillement, les lubrifiants, les matières premières de bricolage ou le matériel de camping, les produits d’entretien et d’hygiène.

Au nombre des critères pris en compte pour la certification : éviter la pollution de l’eau en limitant la quantité d’ingrédients potentiellement nuisibles et la charge toxique totale du produit ; limiter la production de déchets en réduisant la quantité d’emballages ; limiter ou prévenir les risques pour l’environnement liés à l’utilisation de substances dangereuses.
Pour les cosmétiques, s’il ne définit pas d’exigences en termes d’origine naturelle ou végétale des ingrédients, il étend ses critères (au contraire des principaux labels bio) aux substances sensibilisantes des parfums, à l’écologie de l’emballage, à l’éco-toxicité du produit et assure même que celui-ci “répond correctement à l’usage auquel il est destiné”.

Pour aller plus loin
• Voir le Règlement européen n°66/2010 établissant le label écologique de l’UE.