Pour celles qui veulent sculpter leur visage, donner de l’éclat et illuminer le teint sans arborer un maquillage trop sophistiqué, le draping (envelopper en anglais) est la technique idéale. À l’instar du strobing, cette tendance consiste à donner du relief au visage en illuminant certaines zones comme l’arcade sourcilière, les pommettes. La différence réside dans le produit utilisé, ici pas d’highlighter mais du blush.
Le draping est une technique de maquillage mise au point par le maquilleur Way Brandy dans les années 70. Elle a été remise au goût du jour dans les années 90, et plus récemment par Gilbert Soliz, make-up artist professionnel de la marque Marc Jacobs Beauty.
Pour qui ?
Réalisable par n’importe qui, le draping se porte de jour comme de nuit. Il suffit de se munir de la bonne couleur de blush en fonction sa carnation (rose pour les blondes, orangés pour les brunes) et de l’effet souhaité (plus ou moins soutenu). Les moins habiles peuvent se tourner vers des matières crémeuses ou liquides, plus faciles à travailler que les textures poudreuses.
La technique
Le draping est la toute dernière étape lorsqu’on se maquille. Une fois le teint réalisé, on pose le blush sur les pommettes et on étire la matière vers l’extérieur. On fait de même sur la mâchoire, le cou et sous l’arcade sourcilière. Pour un effet plus sculptant, il est conseillé de choisir une teinte de blush plus foncée et de l’appliquer seulement sous les pommettes afin de casser les rondeurs du visage et mettre en avant l’ovale.
Le draping se positionne donc comme un contouring plus frais et moins chargé, parfait pour la saison printanière.