La marque canonique de la cosmétique bio ouvre les portes de son jardin botanique, niché dans le Vercor. Sanoflore invite les amoureux de la nature à venir flâner dans les allées, découvrir des espèces végétales inconnues et au passage, en apprendre un peu plus sur la marque.
Sanoflore a été créée en 1972, mais le jardin botanique, lui, date de 1995.
Il se situe à Gigors-et-Lozeron, village perché de la Drôme, sur le plateau des Chaux, dans la vallée de la Gervanne, porte d’entrée du Parc Naturel Régional du Vercors.
D’ailleurs, ce parc est “protégé depuis 1985 sur près de 17000 hectares, offrant ainsi la plus grande réserve naturelle de France métropolitaine. Il a un rôle important de laboratoire scientifique. La Drôme possède aujourd’hui le plus grand espace Bio contrôlé de France et favorise la biodiversité locale”, indique Sanoflore.
Les matières premières de Sanoflore
On le sait, toute l’expertise de la marque est basée sur le pouvoir des plantes. De ce fait, elle cultive sur une superficie de 2500 m² les plantes aromatiques et autres végétaux nécessaires à l’élaboration de ses formules.
La marque insiste sur le fait que “le jardin botanique est cultivé en agriculture biologique, sans pesticides, sans engrais chimiques ou désherbants”.
Sanoflore ne pas que pousser ses matières premières (en collaboration également avec une vingtaine d’agriculteurs) dans cette région du Vercors. La marque a installé un peu plus loin une ferme expérimentale, une distillerie construite selon des procédés traditionnels, un centre de recherche et un site de production.
Seul le jardin est en accès libre pour les promeneurs. D’ailleurs, que ces derniers se rassurent, aucun risque d’y trouver un espace marchand. Le but étant se sensibiliser les visiteurs à la nature et non pas de vendre des cosmétiques.
Qu’y trouve-t-on ?
Les principales plantes aromatiques, médicinales et à parfums utilisées par la marque pour formuler ses produits sont présentées dans un cadre paysager et étiquetées.
Un parcours naturel aide à identifier et reconnaître plus de 350 espèces. Seules quelques-unes sont là dans un but uniquement ornemental.
Cet espace se divise en 12 secteurs thématiques : le Jardin Méditerranéen, l’Allée des Simples, la Haie de l’Herboriste, le Royaume des Lamiaciées, la Zone Humide avec bassin de Nymphéas, les Plantes Médicinales, la Montagne aux Lavandes, les Sauges, le Jardin Aromatique, le jardin des Hespérides, la Petite Roseraie.
Vers plus de transparence ?
Ce n’est plus un mystère pour qui que ce soit, l’industrie cosmétique a face à elle un consommateur averti, coriace et qui se pose des questions. En témoigne l’essor des différents labels qui attestent de la bonne conduite des marques, tant sur un sourcing respectueux que sur le choix d’ingrédients sûrs pour la santé humaine.
Les marques communiquent donc aisément sur leurs bonnes pratiques de fabrication ainsi que sur leurs engagements environnementaux. Elles veulent montrer patte blanche.
Exhorter le public à aller visiter ce jardin est une façon comme une autre de rassurer le consommateur, de l’éduquer sur la façon dont les matières premières sont cultivées et-utilisées dans les cosmétiques commercialisés.
Plus encore, cette démarche permet d’affirmer une fois de plus les valeurs de la marque.
Le parc est ouvert au public sept jours sur sept et l’entrée est gratuite. Avis aux vacanciers qui sont donc de passage dans la région, le jardin de Sanoflore, c’est un peu le spot de l’été !