Un problème suite à l’application d’un cosmétique ? Une éruption de bouton, une manifestation de type allergique, une irritation ? En France, et depuis 2004, le système de la Cosmétovigilance a été instauré pour recenser tous les effets indésirables liés à l’utilisation des produits cosmétiques. L’Europe a déjà prévu de généraliser le principe sur tout son territoire. Et aujourd’hui, les États-Unis s’y mettent aussi !
4 avril 2011
On commence à bien connaître le système de la
Cosmétovigilance
en France. Instauré par l'
Afssaps
en 2004, il permet la surveillance et l'enregistrement des
effets indésirables
liés à l'utilisation des cosmétiques, de façon à les répertorier et centraliser les informations les concernant dans le but de mieux les prévenir.
Le nouveau Règlement européen qui doit entrer totalement en application en 2013 en lieu et place de l’actuelle Directive qui régit les cosmétiques, prévoit d’étendre ce système à toute l’Europe et d’amplifier son efficacité par l’échange d’informations entre les différents États-membres. Dans son article 23, il prévoit en effet que tous les effets indésirables graves doivent être notifiés aux autorités sanitaires nationales, qui ont à charge ensuite de les transmettre à leurs homologues dans chaque pays.
Même si elle est ouverte aux consommateurs, qui ont la possibilité de déclarer eux-mêmes les différents problèmes rencontrés, la Cosmétovigilance française est jusqu’alors surtout active grâce aux professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers…) et aux fabricants de cosmétiques.
FDA wants you !
Les États-Unis, eux, ont choisi de privilégier les utilisateurs directs pour instituer leur propre "Cosmétovigilance".
La
FDA
(Food and Drug Administration), l’autorité de régulation et de contrôle en …