Après le pain dermatologique, le duo lait et lotion, la gelée rafraîchissante, la mousse nettoyante et plus récemment les lingettes ou l’eau micellaire, l’huile (re)fait son entrée dans le rituel du démaquillage du visage.
On connaissait les mélanges d’huiles utilisés pour le massage, le soin du corps, l’hydratation du visage, des cheveux et des cuticules, ou pour adoucir l’eau des bains. Les voilà maintenant associés au démaquillage.
C’est une habitude nouvelle, du moins en Occident, plus qu’une nouveauté produit. Les Asiatiques, dont on sait qu’elles accordent une importance précieuse au nettoyage de leur visage (on leur doit la technique du layering ou rituel de soins superposés en plusieurs étapes, matin et soir) utilisent des démaquillants à base d’huiles depuis les années 70.
En effet, c’est au pays du Soleil levant que Shu Uemura, inspiré par les (dé)maquilleurs du Hollywood de la fin des années 50, aurait composé pour la première fois en 1967 un nettoyant du visage à l’huile. Une formulation appréciée, car aujourd’hui encore, la marque japonaise qui porte son nom commercialise en Europe pas moins de 6 huiles démaquillantes différentes et leur dédie un site internet entier.
Un démaquillage précis en douceur
L’huile, plus que le lait et les eaux micellaires, permet d’éliminer en douceur les impuretés et le maquillage résistant à l’eau des zones sensibles (comme celles des yeux qui reçoivent au millimètre carré le plus de superpositions de textures : …