L’inflammaging, responsable du vieillissement cutané, est un phénomène inéluctable qui touche toutes les peaux et plus particulièrement les plus sensibles. Identifié par le milieu médical, il intéresse les marques cosmétiques qui développent des actifs et produits pour le contrer et commencent à l’intégrer dans leur discours marketing. Un nouveau segment de l’anti-âge est né.
Qu’est-ce que l’inflammaging ?
L’inflammaging (ou inflamma’ging ou inflamm’age) est issu de la contraction des deux termes "inflammation" et "aging". Décrypté scientifiquement au début des années 2000 par l’équipe du professeur Franceschi*, c’est un processus chronique et silencieux d’inflammation responsable de nombreuses pathologies liées à l’âge (arthrose, ostéoporose, athérosclérose, maladie d’Alzheimer…). C’est aussi l’une des causes majeures et latentes du vieillissement de la peau (et des cheveux). Avec l’âge, des micro-inflammations répétitives se propagent dans le tissu cutané et affaiblissent les systèmes de défense des cellules. Rides, déshydratation, relâchement de la peau, désordres esthétiques, dommages neurosensoriels, teint terne… en sont les conséquences visibles. Ce phénomène s’accentue avec le temps et concerne tous les épidermes, en particulier les peaux sensibles, a priori plus inflammatoires que les autres, plus fragilisées par le stress et subissant plus fortement les phénomènes du vieillissement.
Les facteurs favorisants de l’inflammaging
Si l’inflammation cutanée est un phénomène nécessaire de défense qui normalement s’auto-maitrise et se régule, différents stimuli, internes et externes, peuvent la provoquer et l’amplifier avec l‘âge :
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polluants environnementaux (de plus en plus pointés du doigt et à l’ordre du jour des recherches cosmétiques),
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rayons UV du soleil ou artificiels,
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virus et …