Les logos de Cosmébio, Ecocert, Nature & Progrès et Qualité-France s’affichent, parfois même à plusieurs, sur les emballages des cosmétiques français. Quelle entité juridique y a-t-il derrière eux ? Quels sont les montants des cotisations pour les fabricants et les chiffres d’affaires générés par ces organismes ? Produit labellisé, certifié ou sous mention, quelles différences pour le consommateur ? 4 fiches de présentation.
Avant que la donne ne change avec l’arrivée, annoncée maintenant pour le 1er janvier 2015, du référentiel européen Cosmos-standard (lui-même décliné en deux niveaux, "Natural" et "Organic", et pouvant être certifié par Ecocert, ICEA, IONC, Soil et Bureau Veritas et qui, à l’heure actuelle n’a approuvé que 481 matières premières), un cosmétique portant un logo bio français, est :
1/
soit un produit labellisé Cosmébio et certifié (logo Ecocert Greenlife ou Qualité-France),
2/
soit un produit certifié par un organisme certificateur (logo Ecocert Greenlife ou Qualité-France),
3/
soit un produit sous mention Nature & Progrès.
Sans compter le label allemand NaTrue d’abord à vocation européenne et maintenant mondiale présent sur des produits vendus en France. Ou les autres labels nationaux d’Europe (Soil en Grande-Bretagne, ICEA en Italie, BDIH encore sur certains emballages allemands…).
Autant dire que le consommateur français ou le professionnel non bio-averti s’y perd parfois un peu…
Cosmébio, le label bio français certifié
Association loi 1901 créée en 2002, Cosmébio, l’association professionnelle française de cosmétique écologique et biologique, exige, pour attribuer son label à un produit cosmétique, que celui-ci respecte les critères et les valeurs définis dans sa charte, remaniée en 2011, et basée sur trois thèmes principaux …
