La Commission européenne poursuit son processus d’évaluation de la sécurité des potentiels perturbateurs endocriniens utilisés dans les produits cosmétiques. Le 15 février 2021, elle a lancé un nouvel appel à données sur 10 substances, incluant deux parabènes, cinq filtres UV, le BHA et l’acide salicylique. Un premier appel à données avait été lancé en mai 2019 pour 14 autres substances.
Rappel du contexte
Le 7 novembre 2018, la Commission européenne a adopté la révision du Règlement (CE) n°1223/2009 relatif aux produits cosmétiques en ce qui concerne les substances ayant des propriétés perturbatrices du système endocrinien. Le document fait le point sur la manière dont les substances considérées comme des perturbateurs endocriniens potentiels ont été traitées dans le cadre du Règlement Cosmétiques, à savoir, interdites ou limitées au cas par cas suite à l’évaluation de leur sécurité par le CSSC. L’examen a conclu que le Règlement Cosmétiques fournit les outils adéquats pour réglementer l’utilisation des substances cosmétiques qui présentent un risque potentiel pour la santé humaine.
Dans le cadre de cette révision, la Commission s’est également engagée à établir une liste prioritaire de perturbateurs endocriniens potentiels non encore couverts par les interdictions du Règlement Cosmétiques pour leur évaluation ultérieure. Une liste prioritaire de 28 perturbateurs endocriniens potentiels dans les produits cosmétiques a été consolidée début 2019 sur la base des contributions fournies lors d’une consultation des parties prenantes.
Afin de classer les substances par ordre de priorité, elles ont été réparties en deux groupes.
• Groupe A
14 substances à traiter avec une priorité d’évaluation plus élevée, car elles étaient en …