La cosmétique a besoin des journalistes pour "vendre" ses produits auprès du grand public. Les journalistes ont besoin des acteurs du monde cosmétique pour obtenir les informations à la base des articles qu’ils écrivent pour ce même public. Incontournable duo, dont les deux parties savent bien qu’elles ne peuvent pas vraiment faire l’une sans l’autre… et qui pourtant ne s’aiment pas toujours beaucoup. Entre défiance généralisée et critiques réciproques, l’information passe souvent peu ou mal, le plus grand perdant dans cette relation difficile étant bien, finalement… le grand public. C’était le thème de la 17e session des Matinales de la Cosmétique, organisées par Sylvain-Romain Cotte le 12 mai dernier. Compte-rendu.
16 mai 2011
"Cosmétique et Beauté : Journalisme en sol mineur ?" : tel était le titre de cette 17e session des Matinales de la Cosmétique, petits-déjeuners organisés régulièrement par
Sylvain-Romain Cotte
pour les professionnels du secteur.
D’entrée, on sent bien que le "sol mineur" accolé à la profession des journalistes n’a rien d’un éloge appuyé… La seule présente à cette session (et qui signe ce compte-rendu), remercie toutefois pour le point d’interrogation, qui laisse présager d’une discussion ouverte…
Toxicologue de formation, longtemps professeur en faculté, expert auprès de la Communauté européenne pendant 15 ans, membre du Comité scientifique de Bruxelles pendant 6 ans, expert à l’ Afssaps , fondateur et Président Directeur Général d’ Evic France (laboratoire de recherche et d’expérimentation spécialisé dans l'évaluation de la sécurité et de l'efficacité des substances ou produits finis conçus par les industries chimique, pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire)… le CV de Philippe Masson est long comme la liste INCI d’une crème antirides de luxe. C’est lui qui est chargé d’analyser les relations entre cosmétique et journalisme ce 12 mai. L’orateur est brillant et reconnu pour ses compétences dans la profession, sur le thème du jour comme sur bien d’autres.
