Un appel à l'union de la profession du Président de la Cosmetic Valley, un discours aux accents apaisés des autorités de contrôle, des encouragements en faveur de la discussion et du dialogue tant de la Commission européenne que des représentants de l'industrie : la 14e édition du Congrès réglementaire qui s'est tenue à Chartres les 16 et 17 novembre 2016 résonnait sur l'air de "parlons-nous les uns les autres"… largement expliqué par le contexte tant réglementaire que politique.
La grande salle de Chartrexpo n'avait jamais été aussi remplie à l'occasion d'un congrès réglementaire : 550 participants, représentant 40 pays, de la Chine aux États-Unis…
Dans son discours d'ouverture, Marc-Antoine Jamet, le Président de la Cosmetic Valley s'en félicite, bien sûr… mais souligne aussi que l'intérêt pour ces deux jours de conférences s'explique, au-delà de leur qualité, par ces actualités qui font de la réglementation un enjeu de plus en plus crucial pour l'industrie cosmétique. À l'heure des murs qui menacent de s'ériger à nouveau entre les pays, des scrutins nationaux (du Brexit britannique à l'élection au poste de Président américain de Donald Trump) qui menacent la libre circulation des produits et les accords de libre-échange, ou de la guerre économique que livrent certains pays comme la Chine, la réglementation devient un instrument de pouvoir, qui peut servir aussi bien à faciliter qu'à empêcher, dit-il. D'où son appel à la "symbiose" : "L'intérêt de notre profession est de s'unir. Il est important que les énergies se fédèrent, car la réglementation est le nerf de la guerre"…
Et cet appel semble avoir été entendu et bien compris de toutes parts.
On a ainsi entendu aussi bien Carlo Pettinelli, de la …