Lors de la 8e édition du colloque U'Cosmetics consacré à la cosmétique minérale, plusieurs conférenciers sont venus présenter la spécificité de ses ingrédients. Trois d'entre eux ont mis l'accent sur de nouvelles approches pour des ingrédients minéraux phares : les huiles et les pierres, dont les plus précieuses d'entre elles.
Si la "cosmétique minérale" reste un concept assez délicat à définir (Voir l'article La cosmétique minérale… mais de quoi parle-t-on ?), il n'en reste pas moins que certains ingrédients lui sont indéfectiblement associés. Mais tous n'ont pas forcément bonne presse : les huiles minérales sont souvent décriées pour leur origine pétrolifère, les propriétés cosmétiques des pierres sont parfois discutées… D'où l'intérêt de ces nouvelles approches qui ont été présentées lors de cette journée de conférences.
Des huiles minérales écologiques
Peut-on associer les huiles minérales et le respect de l'environnement ? Pour Sabrina Mizaël, qui intervenait pour le fournisseur d'ingrédients SEPPIC, la réponse est incontestablement oui !
Stables, mais polluantes
Pour introduire son propos, elle a commencé par dresser un panorama des huiles cosmétiques.
D'un côté, les huiles polaires (esters et alcools gras, huiles végétales), marquées par leur réactivité et leur propension à s'oxyder et ainsi à changer d'odeur et de couleur ; de l'autre, les huiles apolaires (silicones, éthers et hydrocarbures) inertes et stables dans le temps.
Ce sont les huiles d'origine minérale qui sont les plus utilisées aujourd'hui. D'origine fossile, ce sont des mélanges de chaînes hydrocarbonées plus ou moins longues (C15 à C40) et donc plus ou moins visqueuses.
Elles ont l'avantage d'être …
