Depuis mars 2020, la pandémie sévit dans le monde entier et déstabilise tous les modes de consommation. Alors qu’un retour à la “normale” semble de plus en plus compromis, il est temps pour les marques cosmétiques de s’adapter et de proposer à leur clientèle des expériences d’achat en phase avec la situation actuelle. Pour les aider dans cette tâche fastidieuse, Sarah Friswell de l’agence de prospective Red Ant, a partagé quelques données à l’occasion du congrès virtuel Sustainable Cosmetic Summit, le 5 novembre.
Afin de mieux comprendre les attentes des consommateurs et d’aiguiller les professionnels dans la bonne voie, Red Ant a constitué un panel de 250 personnes âgées de 21 à plus de 50 ans, originaires de différents pays et régions dans le monde (Royaume-Uni, États-Unis, Australasie, Chine et Moyen-Orient).
Attentes des consommateurs
Actuellement, 75 % du panel estiment qu’acheter un produit de beauté est un acte qui relève de l’intime.
En cette période de confinement alterné, beaucoup d’entre eux font leurs courses de chez eux (d’ailleurs, 58 % confient qu’Internet influence significativement leurs choix en termes de cosmétiques). De ce fait, ils exigent que leur expérience en ligne soit identique à celle du physique. Ils veulent du contact, de l’interaction et surtout un conseil personnalisé.
Ainsi, 77 % des interrogés indiquent être intéressés par le concept de consultations virtuelles. Cette donnée s’avère être particulièrement vraie pour les panélistes qui ont entre 30 et 40 ans. “Le besoin de d’accompagnement est réel”, ajoute Sarah Friswell. “62 % des sondés n’ont pas acquis de nouvelles marques depuis le début du confinement, car ils n’ont pas pu s’entretenir avec une quelqu’un de qualifié”.
Comment les acheteurs consomment (et consommeront) ?
Selon les chiffres de …
