Le coronavirus a bouleversé l’industrie cosmétique à bien des égards, y compris dans les stratégies d’influence pensées par les marques et les agences. Comment échanger avec ses différentes cibles dans un contexte sanitaire aussi mouvementé ? Pour essayer de répondre à cette question et donner des conseils concrets aux acteurs de la filière de la beauté, le CEW a réuni en ligne, le 20 novembre 2020, un plateau d’expertes du marketing d’influence.
“Comment se porte la communication digitale beauté depuis le début de la pandémie ?”, démarre Laurence Moulin, directrice du CEW et modératrice de l’événement. “Au départ, nous n’étions pas sereines étant donné que les premiers budgets à avoir été coupés étaient ceux alloués à la communication”, ont témoigné Émeline Le Saoût et Morgane Min, cofondatrices de l’agence Comme une Bavarde. “Mais nous n’avons jamais eu autant besoin de contenus qu’à ce moment-là. Les gens étaient confinés et passaient beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Finalement, nous avons énormément travaillé depuis mars 2020”.
Du côté de Déborah Bete, co-fondatrice de l’agence &Associates, le constat est similaire. “Il y a eu énormément de transformation de supports digitaux durant cette période. Aussi bien de la part des professionnels que des influenceurs. Nous sommes passés sur un mode de communication beaucoup plus conversationnel avec les consommateurs. C’est vraiment l’avènement de la transparence”, a-t-elle expliqué.
Enfin, pour Déborah Cohen, fondatrice de Dire Agency, “le confinement a été challengeant. Mon agence représente, entre autres, la marque Kneipp. Nous devions initialement faire une rencontre journalistes-influenceurs-communauté dans un très beau lieu. Cette ‘Maison Kneipp’ n’a jamais vu le jour à cause du Covid-19. Qu’à cela ne tienne. …