Si la question environnementale était déjà dans tous les esprits, la crise sanitaire l’a rendue d’autant plus urgente et cruciale. Depuis le début de la pandémie, les consommateurs ne cessent de faire entendre leurs exigences en termes de développement durable. Fort de ce constat, Andrew McDougall, Global Associate Director Beauty & Personnel Care chez Mintel, a présenté les données recueillies par ce cabinet d’études de marché, lors d’un webinaire organisé par in-cosmetic formulation, le 17 novembre 2020.
La majorité des concitoyens de ce monde ont conscience de l’état de la planète. Ils veulent contribuer à sa sauvegarde, à leur échelle. Et cela passe également par ce qu’ils consomment. “Ils se tourneront vers les soins (et les marques) qui peuvent les aider à être responsables et à réduire leur empreinte carbone personnelle”, indique Andrew McDougall. “65 % des Mexicains souhaitent que dans les 10 ans à venir, l’intégralité des cosmétiques n’ait aucun impact négatif sur l’environnement”. En d’autres termes, quand il s’agit de préservation de la planète, les citoyens ont l’industrie de la beauté dans le viseur.
Si les consommateurs sont aussi exigeants avec les entreprises, c’est parce qu’ils ont conscience que le sujet n’est pas si simple que cela à comprendre.
45 % des Indiens s’accordent à dire qu’il est difficile de savoir quels facteurs vont avoir le plus d’impact sur la nature. Et ils comptent sur les industriels pour avoir des éclaircissements.
Mais ce n’est pas tout, ils estiment également que les professionnels doivent être des moteurs en ce qui concerne la conservation de la planète. “D’ailleurs, 50 % des Danois voudraient que la filière cosmétique s’illustre plus en matière d’innovations durables”.
Aujourd’hui, les marques ne …