Huit acteurs du secteur de la cosmétique se sont réunis pour former “ADN & Cosmétique”, un consortium dont l’objectif est de garantir la meilleure traçabilité possible des matières premières végétales. En utilisant une méthode scientifique basée sur l’analyse ADN, ils ont prévu de bâtir la première base de données fiable qui permettra de garantir l’authenticité botanique des ressources végétales utilisées dans leurs produits.
Les membres de ce consortium (Laboratoires Clarins, Codif Technologie Naturelle, Greentech, L’Oréal Research & Innovation, LVMH Recherche, Groupe Nuxe, Sederma, DNA Gensee) s’affirment désireux de s’engager pour des approvisionnements plus sécurisés et une exploitation maîtrisée des ressources végétales.
“Ce modèle coopératif répond aux attentes de transparence des consommateurs et aux objectifs de développement durable de l’ONU”, indiquent-ils.
Sur la base de l’analyse ADN
Lors de l’achat de matières premières naturelles, comment s’assurer de disposer de la bonne plante (garantir la famille, le genre et l’espèce botaniques) ?
La sécurisation des approvisionnements est l’un des enjeux clés des industries de la grande consommation et en particulier de la cosmétique, en phase avec les attentes grandissantes des consommateurs en matière de sécurité, d’authenticité et de transparence en lien avec l’application du protocole de Nagoya.
La technologie d’analyse de l’ADN permet justement cette traçabilité. Elle assure l’identification des espèces végétales voire des variétés avec une grande fiabilité en authentifiant l’espèce analysée : cette analyse permet par exemple de distinguer le lys blanc (Lilium candidum) du lys royal blanc (Lilium regale).
Un travail scientifique sur la lavande, une espèce emblématique des secteurs de la cosmétique et du parfum est engagé par le consortium.
