Cette année, la Cosmetic Valley a organisé un sommet en marge de la tenue habituelle du salon Cosmetic 360 les 14 et 15 octobre à Paris. C’est donc à cette occasion que le cabinet Asterès a partagé les chiffres et les premiers enseignements de l’enquête qu’il a mené sur les effets du coronavirus sur le secteur de la beauté. C’est Charles-Antoine Schwerer, Directeur des Études Asterès, qui a présenté ces résultats.
Les données recueillies proviennent de plusieurs sources (tribunal de commerce, Insee, douane).
Enseignements généraux
Alors qu’en 2020, le secteur de la beauté enregistrait un recul d’activité de 6 %, il affiche + 14 % en 2021. Cette reprise est largement supérieure à la croissance de l’économie française.
“Malgré la réduction du lien social, la consommation de cosmétiques a rapidement rebondi”, commente Charles-Antoine Schwerer. “Les craintes sur les changements d’habitudes à long terme ne se sont pas confirmées”.
Le poids du commerce à l’étranger
Si la reprise est finalement supérieure à ce que les professionnels avaient anticipé, c’est grâce aux exportations. L’export était moins important que les ventes domestiques en 2020. À l’inverse, en 2021, la croissance de l’export a été plus rapide que les ventes sur le sol français (+21 % vs +11 %).
“La reprise économique mondiale est vigoureuse, particulièrement forte à l’étranger, et notamment en Chine”, reprend Charles-Antoine Schwerer. “La filière bénéficie de l’équilibre macroéconomique entre les zones”.
Quels investissements pendant la crise ?
Le cabinet Asterès s’est également intéressé aux comportements des entreprises pendant le confinement. Et contrairement à d’autres secteurs, les investissements ont continué d’être importants durant cette période. En deux ans, la productivité des entreprises …