Faire ses achats sur Internet est devenu habituel pour une grande majorité de Français. Si ce circuit de vente est synonyme de praticité, il a également des conséquences négatives sur l’environnement. Dans une récente étude, l’Agence de la transition écologique (ADEME) a mis en lumière les effets de l’e-commerce français sur la nature.
Selon l’ADEME, le shopping en ligne représente 14 % du commerce de détail dans l’Hexagone.
Deux millions de Français réalisent des achats en ligne (80 % des Français de 11 ans et plus), pour une transaction par personne et par semaine (produits et services confondus).
Cela équivaut à un milliard de colis par an.
“Les émissions de gaz à effet de serre correspondant à ce niveau d’activité seraient de l’ordre d’un million de tonnes de CO2”, indique l’ADEME.
Avantages et inconvénients
Le commerce sur Internet présente certains aspects positifs pour l’environnement comme l’absence de magasin (économie d’énergies) et la mutualisation des trajets de livraison.
Mais il y a également des points négatifs comme le suremballage des colis ou encore les retours des consommateurs.
Axes d’amélioration
L’étude conduite par l’ADEME a listé les points sur lesquels les distributeurs peuvent travailler pour limiter leur empreinte carbone.
On retrouve notamment :
• réduire le pourcentage de vide (estimé à 50 %) par un meilleur ajustement du contenant au contenu afin de diminuer le volume des colis et la quantité d’emballage produite,
• supprimer le suremballage lorsque l’emballage du fournisseur le permet,
• arrêter de comparer les délais en fonction du mode …