Les déodorants de la parfumerie fine font l'objet d'un intérêt de plus en plus important de la part des consommateurs, mais l'offre actuelle ne cible pas la bonne audience. Des produits moins chers avec une valeur ajoutée comme l'encapsulation pourraient attirer un public plus jeune. Une analyse de Emmanuelle Moeglin, du cabinet d'études de marché Mintel, pour L'Observatoire des Cosmétiques.
Points clés
1. Les déodorants de la parfumerie fine font l'objet d'un intérêt de plus en plus important de la part des utilisateurs de déodorant.
2. L'offre actuelle cible principalement un public plutôt âgé, du fait des prix relativement élevés.
3. Les déodorants de la parfumerie fine pourraient être plus que de simples produits auxiliaires, en ajoutant de réelles propriétés comme un parfum encapsulé à la rémanence plus longue.
La demande de déodorant de parfumerie fine est importante chez le jeune public
Selon l'étude de Mintel sur les déodorants au Royaume-Uni (janvier 2015), les jeunes utilisateurs sont plus susceptibles que les plus âgés d'être intéressés par des produits issus de la parfumerie fine, de même que par ceux qui se marient avec leur parfum. Au Royaume-Uni, quelque 29 % des utilisateurs de déodorants âgés de 16 à 24 ans expriment cet intérêt et se disent prêts à dépenser plus pour des produits qui ont cette caractéristique, et 25 % recherchent des déodorants conçus pour venir en complément de leur parfum. Des chiffres à comparer aux seuls 10 % et 6 % respectivement, pour les utilisateurs de déodorants âgés de 55 ans et plus.
Bien que l'offre pour ce type de produits soit limitée, et …
