Les modules d’essais virtuels de cosmétiques étaient perçus comme une expérience ludique pour le consommateur. Aujourd’hui, ces outils ont fait leurs preuves et sont de précieux atouts au service de la stratégie commerciale des professionnels de la beauté. Selon Sylvain Delteil, General Manager Europe & VP Business Development chez Perfect Corp (fournisseur de solutions en intelligence artificielle et réalité augmentée), l’investissement dans ce type de technologie n’est plus vraiment une question pour les marques, mais bien un passage obligé.
À l’heure où la tendance est à l’hyper personnalisation et à l’efficacité, proposer des solutions pour permettre au grand public de faire le bon choix est une idée ingénieuse.
C’est précisément le rôle de Perfect Corp. L’entreprise, fondée il y a une dizaine d’années à Taïwan, a développé des modules de “virtual try on” (VTO) grâce à la réalité augmentée.
Depuis le confort de son salon, la consommatrice peut essayer autant de teintes de rouge à lèvres, de blush ou d’ombre à paupières qu’elle le souhaite.
La société s’est également lancée dans le diagnostic de peau. Elle propose un scan qui permet de cartographier 14 critères différents (via Internet ou une application mobile) afin d’analyser l’épiderme. “Notre IA a été conçue sur la base de plus de 70000 images évaluées médicalement. Cette technologie a séduit de grands noms de la cosmétique comme Avène ou Valmont”.
Pour imaginer toutes ces solutions connectées, Perfect Corp peut compter sur une armada de 170 développeurs… rien que ça !
VTO : j’y vais ou j’y vais pas ?
Est-ce qu’il y a un véritable intérêt pour les industriels de se lancer dans les essais virtuels ? Pour Sylvain Delteil, la question ne se pose …