L’usage des systèmes d’intelligence artificielle se démocratise de plus en plus. Mais est-ce une pratique risquée ? Faut-il prendre certaines précautions avant d’utiliser l’IA pour aider à la confection des cosmétiques de demain ? Vincent Fauchoux, Avocat associé au cabinet Deprez Guignot Associés, est venu discuter du sujet lors du Congrès Scientifique du 29 septembre 2024 organisée par Cosmed.
Vincent Fauchoux distingue plusieurs types d’IA.
Analytique
Elle se concentre sur l’analyse des données historiques pour en extraire des informations pertinentes, utilise des algorithmes avancés pour identifier des tendances, des modèles et des corrélations au sein des données. Elle permet aux entreprises et aux organisations de comprendre le comportement passé et d’améliorer la prise de décision.
Prédictive
Cette technologie est utilisée pour : la prévision des ventes, la gestion des risques ou encore la maintenance prédictive.
Générative
Elle permet de générer des données ou contenus tels que des images, des textes, du code informatique, des sons, des vidéos, etc.
“L’utilisateur renseigne ses instructions, sous la forme d’un prompt (une demande), qui sera tokénisé (découpé en unités compréhensibles, appelées ‘tokens’) par l’IA pour qu’elle puisse l’interpréter et traiter l’information afin de proposer un résultat. Ce résultat dépend des instructions saisies et de l’entraînement antérieur de l’IA”, explique Vincent Fauchoux. “L’IA générative est celle qui pose le plus de difficultés juridiques”.
L’IA au service de la beauté
Depuis toujours, les entreprises cosmétiques développent des produits et des concepts susceptibles d’être protégés par le Code de la propriété intellectuelle, et plus particulièrement par le droit d’auteur. “Grâce à l’IA, elles peuvent booster de …
