Beauté et Société : c’était l’un des thèmes du 28e congrès de l’IFSCC qui s’est tenu du 27 au 30 octobre 2014 à Paris. Une journée entière de conférences, clôturée par un symposium organisé par L’Oréal sur le même sujet. Ou comment le secteur cosmétique prend conscience de sa responsabilité en matière de développement durable de la planète, et élabore des solutions pour faire face aux challenges qu’elle implique.
Pour tous les intervenants à cette journée de conférences, le constat est le même : notre Terre voit sa population s’accroître de façon exponentielle, alors que ses ressources disponibles diminuent constamment. Si l’on ne fait rien, ou trop tard, on court à la catastrophe.
Et la cosmétique, en tant qu’industrie, a sa part de responsabilité dans la situation actuelle, comme dans l’élaboration de stratégies pour l’améliorer. Le développement durable est un concept que nul ne peut plus ignorer, tant dans la philosophie globale d’une entreprise que dans les actions qu’elle doit mettre en œuvre pour la concrétiser.
Le développement durable ? Pour Thomas Welss, de la société Henkel, c’est “la rencontre de la satisfaction des besoins d’aujourd’hui sans compromettre celle des générations futures”.
Pour William Russell, professeur à l’université de Columbia (USA) et un des dirigeants du cabinet de consulting Transitioning to Green, en charge de la conférence d’ouverture de cette journée, c’est une nécessité impérieuse :“Nous consommons chaque année 50 % de ressources de plus que nous n’en produisons”, dit-il.
Et de rappeler les enjeux de la durabilité.
La durabilité en souffrance
Quelle est la situation aujourd’hui ?
Pour cet ancien chimiste devenu apôtre du vert au point …