Le développement durable ne relève pas que de la responsabilité des fabricants de produits. Tous les acteurs de la chaîne ont leur rôle à jouer, des fournisseurs de matières premières aux formulateurs, des transporteurs aux distributeurs, et jusqu’aux consommateurs. Et c’est un des enjeux de l’industrie cosmétique aujourd’hui que de travailler à intégrer davantage les utilisateurs de ses produits dans sa démarche de durabilité.
En cosmétique, la problématique du développement durable était jusqu’alors très axée sur ses trois piliers : environnement, société, économie. Et on parlait surtout de réduction de l’empreinte carbone, des déchets ou de la consommation des ressources (eau et énergie en tête), du sourcing éthique des ingrédients et du partage des bénéfices avec les producteurs locaux, de chimie verte… Tous ces thèmes ont bien sûr à nouveau été évoqués et développés au Sustainable Cosmetics Summit, organisé par Organic Monitor à Paris du 24 au 26 novembre 2014.
Mais un nouveau paradigme, déjà abordé au cours du 28e congrès de l’IFSCC en octobre, émerge fortement et suscite la plus grande attention du secteur : l’impact de la phase de consommation des produits et le rôle de leurs utilisateurs.
Avec une question majeure : comment les impliquer dans la démarche durable et faire évoluer leurs comportements pour améliorer le profil environnemental des produits cosmétiques.
Mesurer pour mieux évaluer
Quantis est un cabinet international de consulting spécialisé dans le développement durable et l’analyse du cycle de vie. Samuel Vionnet, de l’antenne suisse, travaille en collaboration avec la Commission européenne sur l’initiative “Single Market for Green Product” dont le but est d’uniformiser la mesure …