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mercredi 19 décembre 2018Congrès

De l'intérêt de la cosmétovigilance

Emmanuelle Amsler

L’Article 23 du Règlement Cosmétiques impose la communication des effets indésirables graves liés à l’utilisation de cosmétiques aux autorités de contrôle. Parfois perçue comme une contrainte, cette obligation présente également des intérêts pour les entreprises. C’est du moins le postulat qu’a défendu Emmanuelle Amsler, dermato-allergologue, lors du Congrès Parfums & Cosmétiques qui s’est tenu à Chartres les 14 et 15 novembre 2018.

Temps de lecture
~ 6 minutes

Mettre en place sa cosmétovigilance implique de surmonter différentes contraintes organisationnelles. Il faut en effet :
• réceptionner l’information,
• documenter les cas,
• analyser les cas,
• investiguer si besoin,
• notifier les cas graves,
• exploiter les données.

Réceptionner l’information

C’est la première étape.
Bien souvent, c’est le consommateur qui contacte l’entreprise.
Il peut arriver que des professionnels de santé ou les autorités de contrôle se rapprochent des marques pour obtenir des informations complémentaires sur un produit ou rapporter un événement indésirable.
À ce stade, on ne parle pas encore d’effet indésirable. Ce ne sera le cas que si trois éléments sont réunis : un notificateur, une réaction observée et un produit identifié.

Les canaux de communication sont multiples.
Que ce soit par mail, téléphone, courrier, site Internet, en boutique ou via un distributeur, il est nécessaire de s’organiser en amont afin de s’assurer de la bonne remontée des informations.

Cibler les acteurs clés

Bien gérer sa cosmétovigilance implique de mettre en place des procédures avec les acteurs clés en fonction de la taille de l’entreprise.
On peut imaginer qu’il est plus simple pour une plus grande structure de mobiliser des salariés uniquement sur cette tâche, contrairement à …

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