Arrivé comme un boulet de canon, le coronavirus a redessiné les contours d’un monde nouveau : confinement, télétravail, distanciation sociale, fort ralentissement de l’économie. Il a également fait muter les attentes des utilisateurs de cosmétiques. Et si les professionnels de la filière veulent y répondre au mieux, il est impératif d’avoir toutes les informations en main. À l’occasion de la tenue digitale de la Journée de la Beauté du CEW, Audrey Roulin, Beauty Department Director chez Nelly Rodi, a dressé le portrait-robot du consommateur beauté après-covid 19.
“Avant de faire quelque analyse que ce soit, replaçons-nous dans le contexte dans lequel nous évoluons”, démarre Audrey Roulin. “Le Covid-19 est une crise aux enjeux multiples. D’un point de vue sociétal, les citoyens ne sont pas rassurés et 72 % d’entre eux estiment que le gouvernement leur a caché des informations. Les consommateurs font actuellement face à des questionnements économiques, environnementaux et identitaires”.
Mais l’être humain s’adapte. Après le déni et la minimisation de la situation vient la résilience puis la renaissance.
Plusieurs profils différents
Cette fameuse renaissance s’articule autour de quatre postures bien distinctes, qui se détachent au sortir de l’épisode Covid-19. “Tout tourne autour du rééquilibre. Tous les consommateurs vont avoir besoin de reprendre leurs marques. Mais attention, il n’est pas question de retrouver la normalité d’avant. Au contraire, il s’agit de faire avec les nouveaux codes”.
Les Mood’estes
Ils sont vraiment dans ce besoin de reconnexion, de recycler, de réparer.
Ils s’inscrivent dans une démarche de bienveillance. Ils aiment consommer local, de manière raisonnée, en circuit court.
En termes de beauté, ils apprécient les formules minimalistes, les produits naturels et simples.
Les Exemplaires
Cette typologie de consommateurs revisite constamment sa façon d’acheter.
Ce sont des guerriers …