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mercredi 10 mai 2017Jurisprudence

USA : Johnson & Johnson à nouveau condamné pour un cas de cancer lié au talc

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Le 4 mai, un tribunal de l'état du Missouri aux États-Unis a condamné Johnson & Johnson et Imery's Talc à payer 110,5 millions de dollars à une femme qui a développé un cancer des ovaires suite à l'utilisation durant des années d'une poudre de talc à des fins d'hygiène intime. En février 2016, un autre jury du même état avait déjà condamné la firme cosmétique à payer 72 millions de dollars à la famille d'une femme qui affirmait que son décès, suite à un cancer, était lié à l'utilisation d'un produit à base de talc.

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Selon les termes de sa plainte, une habitante de Virginie, Lois Slemp, a utilisé des poudres de talc de Johnson & Johnson's pour ses soins d'hygiène intime durant plus de 40 ans. Aujourd'hui âgée de 61 ans, elle s'est vu diagnostiquer, en 2012, un cancer des ovaires, qui s'est depuis étendu au foie. Au cours du procès, son avocat a produit plusieurs documents internes de Johnson & Johnson destinés à prouver que l'entreprise cosmétique était au courant depuis longtemps que des recherches reliaient l'utilisation de talc sur les zones intimes à un risque accru de cancer des ovaires. Selon la plaignante, Johnson & Johnson n'a pas averti les consommateurs de ce danger pour maintenir les profits engendrés par la vente de ses produits à base de talc.

Les jurés ont estimé que Johnson & Johnson et son fournisseur de talc, Imerys, ont fait preuve de négligence et n'ont pas averti le public de façon adéquate des dangers potentiellement associés aux produits à base de talc, et ont accordé à Lois Slemp une indemnité de 5,4 millions de dollars. Le jury a estimé que Johnson & Johnson était responsable à 99 % et a condamné l'entreprise à payer une amende de 104 millions. De son côté, Imerys a été condamné à une amende de 50 000 dollars.

Dans un communiqué, Johnson & Johnson a réaffirmé compatir avec les femmes touchées par un cancer des ovaires, mais a indiqué son intention de faire appel.
"Nous nous préparons à d'autres procès cette année", ajoute le communiqué, "et nous continuerons à défendre la sécurité de nos produits".

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