Elle est encore souvent apposée systématiquement, au bout de son astérisque, dès que l’“hydratation” est revendiquée dans les bénéfices du produit. Mais que veut dire, en fait, cette mention ? Pourquoi figure-t-elle sur certains produits hydratants… et pas sur d’autres ? C’est que cette mention a une histoire… et un statut très particulier.
Ce n’est pas dans le Règlement Cosmétiques qu’il faut chercher la réponse à ces questions. Car ce texte s’en tient à la définition générale de ce qu’est un produit cosmétique, à savoir “toute substance ou tout mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux et capillaire, ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles”.
On notera que “destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain” ne préjuge pas du devenir d’un produit après l’application, et que, réglementairement parlant, rien ne l’empêche ensuite d’entamer un voyage un peu plus en profondeur… Et on cherche vainement dans ces textes de plus de 150 pages la moindre référence à la notion d’hydratation…
L’origine de cette mention est plutôt à chercher dans un ancien avis du BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), devenu depuis l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité), qui aborde, dans ses Recommandations Hygiène et Beauté en date d’octobre 1998, …