"Brevet déposé, Brevet international, Brevet exclusif, Actif breveté"… La mention d’un brevet apparaît, au bon vouloir du fabricant, bien en évidence dès le devant de l’étiquette d'un produit cosmétique, parfois sous forme de logo, ou au contraire, au détour d’un argumentaire, presque discrètement, évoqué d’un mot. Mais que désigne-t-elle exactement ? Parfois des choses bien différentes…
Précisons d'abord que, sous réserve qu’elle ne soit pas mensongère (signalant par exemple un brevet inexistant ou non déposé), la mention d’un brevet n’est pas précisément réglementée. Elle dépend de l’initiative du fabricant, qui veut ainsi souligner l’effort de recherches poursuivi par sa marque pour améliorer l’efficacité de ses produits, et laisse espérer un effet que les autres n’ont pas.
En règle générale, le dépôt d'un brevet permet de protéger une invention. Il implique qu’il y ait nouveauté, création par ajout, mélange ou modification substantielle d’un des éléments qui composent le cosmétique.
Dès l’abord de cette définition, il faut bien comprendre qu’un brevet peut tout aussi bien concerner un aspect de la formule (les propriétés d’un ingrédient, un complexe inédit de matières premières, une formulation innovante…) qu’un système de fermeture pour un pot ou de pompe pour un flacon. Parfois, les étiquettes précisent ce sur quoi porte le brevet, parfois elles passent ce "détail" complètement sous silence…
Dans les secrets des brevets
Les termes "nouveauté" ou "invention" peuvent aussi recouvrir des réalités bien différentes. Il peut s’agir d’une molécule de synthèse, réelle innovation cosmétique, issue d’années de recherches en laboratoire, dont les propriétés peuvent être exploitées dans les produits.
Cela …