L’industrie de la beauté se doit de mettre sur le marché des produits sûrs pour la santé sans que les process de fabrication et de sourcing ne compromettent l’état de la planète. Selon Adélaïde Lohio, fondatrice de L’Observatoire Beauté, le meilleur moyen d’atteindre cet objectif est de travailler de manière mutualisée avec toutes les parties prenantes de l’industrie. À l’occasion de la JEST, organisée par Cosmed le 24 septembre, elle a présenté les dernières tendances du marché avec comme fil rouge cette notion de synchronisation.
“Aujourd’hui, dans le luxe, nous cherchons à faire du beau durable. Demain, il faudra faire du durable et voir comment le rendre beau”. C’est avec cette citation d’Édouard Mauvais-Jarvis, Directeur de l’Environnement et de la Communication Scientifique de Dior, qu’Adélaïde Lohio a démarré. Pour elle, cette phrase résume le nouveau paradigme qui rythme l’industrie cosmétique.
Désormais, il est de la responsabilité des entreprises de créer un système plus respectueux de l’environnement. Selon le baromètre de confiance réalisé par le cabinet Edelman, 55 % des consommateurs estiment que les professionnels sont les plus à même d’avoir un impact positif sur la planète.
Approche collaborative : un impératif
Travailler main dans la main avec la concurrence est assez inédit. Et pourtant, de plus en plus d’acteurs de la filière ont compris cette nécessité pour avancer. Comme en témoigne ADN & Cosmétique, “un consortium dont l’objectif est de bâtir la première base de données fiable qui permettra de garantir l’authenticité botanique des ressources végétales utilisées dans leurs produits”.
On peut encore citer en exemple le projet de Henkel, L’Oréal, LVMH, Natura & Co et Unilever pour créer un système de notation de l’impact environnemental de leurs cosmétiques.
Mais il est également possible …
