Indispensables pour protéger la peau des effets nocifs des rayons UV, sur la plage en été comme à la montagne l’hiver, les produits de protection solaire font pourtant l’objet de critiques récurrentes quant à leur efficacité ou de doutes quant à leur sécurité. Et régulièrement, les débats resurgissent sur l’allergénicité ou la toxicité (pour la santé ou pour l’environnement) des filtres synthétiques ou des écrans nanos, sur la réalité des SPF… alors que la formulation de ce type de produits reste toujours un challenge et que leur réglementation, en Europe comme à l’International, n’est pas des plus simples… Quelles options choisir ? Quels produits, quel ensemble de filtres, quelle formule, quelle galénique, quel étiquetage ? CosmeticOBS réunit dans ce dossier tous ses articles pour avoir une vision d’ensemble de la délicate question des produits de protection solaire.
Soleil : bienfaits, dangers et protection
Avant toute chose, rappelons qu’il est tout à fait déconseillé de s’exposer au soleil sans une protection adaptée. Ce n’est pas un luxe, c’est un impératif de santé publique, pour protéger la peau des coups de soleil et des brûlures comme du développement de mélanomes, ces très graves cancers de la peau. Un produit de protection solaire est indispensable. Et cela vaut encore plus pour les enfants qu’on ne devrait jamais exposer avant l’âge de 3 ans.
Et ce n’est pas un luxe non plus de le rappeler, tant les enquêtes se suivent et se ressemblent pour montrer à quel points ces conseils sont encore bien trop mal suivis… C’est que les consommateurs ont encore beaucoup de questions, et presqu’autant encore d’idées fausses, sur les produits solaires. Le choix de la bonne protection solaire n’est pas si simple. Et une fois que le choix est fait, il faut encore savoir l’utiliser de façon optimale pour garantir la sécurité maximale qu’elle peut offrir.
Explications, éclairages et rappel des bonnes bases…
Les filtres et écrans en débat(s)
Les filtres synthétiques assurent la protection cutanée en absorbant les rayons solaires. Les écrans minéraux, eux, réfléchissent la lumière et forment ainsi comme une barrière protectrice. Sans les uns et/ou les autres, pas de protection solaire. Mais ces ingrédients indispensables font partie des plus régulièrement décriés en cosmétique, car quasi tous semblent avoir autant d’inconvénients que d’avantages. Encore faut-il savoir de quoi on parle.
Présentation des principales substances utilisées pour la protection solaire, et des débats qui les entourent, qu’il s’agisse de leur efficacité, de leur sécurité d’emploi ou de leur potentiel néfaste pour l’environnement…
Efficacité et sécurité
Toxicité environnementale
La règlementation
Partout dans le monde, les filtres et écrans solaires font partie des ingrédients cosmétiques les plus réglementés et figurent sur des listes exhaustives de substances autorisées, différentes d’une région du monde à l’autre. En Europe, c’est l’Annexe VI du Règlement Cosmétiques, considérablement remaniée ces dernières années, notamment par l’introduction, après l’évaluation par le CSSC, de nouveaux filtres ou écrans sous forme nanoparticulaire.
Le statut des produits, lui aussi, est variable : cosmétiques pour les uns, médicaments sans ordonnance pour les autres, le tout rendant quasi impossible la conception d’un produit solaire “Monde”.
Point de la situation, ici et ailleurs…
En Europe
Du côté de l’ISO
À l’international
La formulation des produits solaires
Bien sûr, pour élaborer un produit de protection solaire, les filtres anti-UV ou les écrans minéraux sont indispensables. Mais ils ne font pas tout !
L’efficacité de la protection dépend également d’autres ingrédients, et un solaire, c’est aussi une galénique qui permet une application facile et la bonne dispersion des filtres, une texture agréable pour favoriser sa ré-application fréquente, des actifs complémentaires pour assurer la stabilité de la formule ou sa résistance à l’eau… bref, un “vrai” produit cosmétique, quoi qu’en pense certaines règlementations.
Combinaisons des différents filtres, introduction de nouvelles substances, recherches pour plus d’efficacité et de sensorialité, et pistes pour les solaires de demain…
